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Flesherton, ON, Canada

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Résidence actuelle : Kanata, ON, Canada

En 1981, à la suite des accords de Camp David de 1978 et de la signature du traité de paix de 1979 entre l'Égypte et Israël, dans lequel les parties au traité n'ont pas réussi à obtenir l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies, la force multinationale et les observateurs (MFO) ont été mis en place. La MFO était et reste chargée de superviser la mise en œuvre des dispositions de sécurité du traité de paix égypto-israélien et de déployer tous les efforts possibles pour empêcher toute violation de ses dispositions, y compris la liberté de navigation dans le détroit de Tiran. Elle est devenue une opération classique de « maintien de la paix ». Au cours de ses années d'activité, la MFO a fidèlement servi l'Égypte et Israël en gérant leurs relations en matière de sécurité selon les termes du traité de paix et d'autres accords convenus. 

En 2002, j'ai été affecté à la MFO et nommé chef de liaison de la MFO, tout en assumant les fonctions de commandant du contingent canadien. Grâce au système de liaison, la MFO encourage et facilite le dialogue entre les parties et sert avec succès d'intermédiaire entre elles.  Un dialogue constant a lieu entre le commandant de la force et les chefs des systèmes de liaison égyptien et israélien.  Au niveau opérationnel, les officiers militaires de l'état-major du commandant de la force rencontrent quotidiennement leurs homologues de l'Agence égyptienne de liaison avec les organisations internationales (LAWIO) et de la Division de la coopération internationale des forces de défense israéliennes (IDFICD).  Au cours de mon mandat, les pays dont les troupes servaient dans la MFO étaient les suivants : l'Australie, le Canada, la Colombie, les Fidji, l'Inde et le Japon : Australie, Canada, Colombie, Fidji, France, Italie, Nouvelle-Zélande, Norvège, Royaume-Uni, États-Unis et Uruguay.

En termes clairs, c'était vraiment un travail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. En tant qu'agent de liaison, nous étions le point de contact de la MFO et nous assistions à chaque incident ou action signalé par l'une des deux parties ou par notre propre force et nos observateurs. Qu'il s'agisse de tunnels construits sous la frontière internationale entre la bande de Gaza et le nord du Sinaï et qui, une fois découverts, sont dynamités, d'incursions dans les zones restreintes par l'un ou l'autre des signataires du traité, ou de trafic de drogue dans les zones restreintes, nous avons fourni du personnel pour enquêter, enregistrer et rendre compte de l'événement aux deux nations. La résolution de ces problèmes nécessitait souvent des réunions au Caire ou à Tel-Aviv. Vivant à North Camp, dans le Nord-Sinaï, sur une ancienne base aérienne israélienne construite à la suite de la guerre israélo-arabe de 1967 et responsable d'une zone de couverture extrêmement vaste dans le Sinaï, les déplacements étaient incessants. Nous pouvons affirmer avec fierté qu'aucun conflit armé n'a eu lieu dans la zone de responsabilité de la MFO pendant notre mandat. Toutefois, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu d'incidents, parfois importants, qui ont exigé une attention immédiate et souvent une patience incroyable, afin de mener à bien l'action pour parvenir à une résolution pacifique.

D'après mon expérience, lorsque je servais à l'étranger, l'armée canadienne était considérée comme une force bien entraînée, très respectée et professionnelle dans son approche et son action. L'équipe qui m'a accompagné dans le Sinaï était tout cela et bien plus encore. En outre, compte tenu du fait qu'il s'agissait d'un pays majoritairement musulman, il était rassurant de constater que nos valeurs canadiennes n'étaient pas compromises et que les missions étaient confiées à des personnes qualifiées, quel que soit leur sexe. Le sergent-major du contingent était l'adjum Pauline Fortin, qui s'est acquittée de ses responsabilités de manière remarquable. 

Chaque jour, moi ou mon équipe pouvions être appelés à traiter une violation potentielle résultant de chars et de bulldozers blindés rasant des habitations dans la zone restreinte de la bande de Gaza ou de frappes d'hélicoptères de combat, ce qui n'était pas rare non plus. Il y a également eu des incursions frontalières de la part des Bédouins. Ensuite, le même jour, nous devions négocier et résoudre les dommages résultant des opérations de la MFO. Il pouvait s'agir simplement d'un poulet tué (remboursé à hauteur de 10 livres égyptiennes) ou d'une chèvre (remboursée à hauteur de 150 livres égyptiennes) par un véhicule de la MFO. La pauvreté de la population locale était évidente et l'importance des quelques biens que les individus possédaient prenait alors toute sa signification. Il se passait rarement un jour sans qu'une réunion ne soit organisée pour un problème ou une raison quelconque. L'équité et le respect étaient les moteurs de ces réunions et, peu à peu, les problèmes ont pu être résolus.

En mars 2003, la guerre d'Irak (parfois appelée deuxième guerre du Golfe) a commencé. Les survols et la proximité de la zone de responsabilité de la MFO avec les installations nucléaires de Beersheba (une cible irakienne potentielle) ont accru les tensions et les exigences en matière de sécurité. Notre équipe a persévéré et nous avons achevé une année très réussie en matière de « maintien de la paix ».

Biographie

Brian Akitt est marié à Dorothy McGuire de Vinton (QC), et ils ont deux enfants, Melanie et Aaron. Ils résident actuellement à Ottawa (ON). Brian a grandi sur une ferme près de Flesherton (ON), et a fréquenté l'école secondaire Grey Highlands. Il est diplômé du Royal Roads College et du Royal Military College of Canada, du Cours sur les systèmes aérospatiaux des Forces canadiennes, à Winnipeg (MB), du Royal Air Force Command and Staff College à Bracknell (Berkshire, Angleterre) et du Cours d'études sur la sécurité nationale des Forces canadiennes, à Toronto (ON). 

Il a été affecté comme navigateur et déployé en tant que coordonnateur tactique (TACCO) avec l'escadron HS 423 aux commandes de l'hélicoptère CH 124 Sea King à bord des NCSM PROTECTEUR, IROQUOIS, OTTAWA, MARGAREE, SKEENA et ATHABASKAN, ainsi qu'en tant qu'instructeur au sein de l'escadron d'entraînement VT 406 Shearwater. Il a occupé un certain nombre de postes d'état-major au niveau opérationnel et au niveau du quartier général national, en tant que gestionnaire des exigences et des projets, son dernier poste d'état-major étant celui de directeur de projet (PD) pour le projet d'hélicoptère maritime et de PD pour le programme de modernisation progressive de l'Aurora. En 2002, au cours de l'opération Iraqi Freedom, il a été commandant de la task force El Gorah et chef de liaison pour la force multinationale et les observateurs dans le Sinaï, en Égypte. Il a notamment été commandant de l'escadron HT 406, commandant de la 12e escadre et, avant de prendre sa retraite des Forces canadiennes, représentant militaire national du Canada auprès du Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE) de l'OTAN, à Mons, en Belgique. 

En 2004, Brian a rejoint General Dynamics Canada en tant que directeur des programmes d'intégration. En 2010, il a été nommé directeur principal des systèmes aériens et navals, responsable du secteur d'activité. Au niveau national, il a siégé au conseil d'administration de Unmanned Systems Canada. Après avoir pris sa retraite de General Dynamics, il est resté activement engagé dans les secteurs de l'aérospatiale et de la défense par l'intermédiaire de son entreprise de conseil.

Ses récompenses militaires comprennent la citation du commandant de la Marine royale canadienne pour sa contribution à l'opération de récupération SWISSAIR et la citation du directeur général et le prix d'excellence de la Force multinationale et observateurs (FMO), Rome, Italie, pour sa contribution au traité de paix égypto-israélien à la suite des accords de Camp David. Il est Officier de l'Ordre du Mérite Militaire.

Fervent défenseur de la Légion et des associations d'anciens combattants connexes, Brian a été très actif au sein de la communauté. Soutenant le maintien et la promotion de notre patrimoine militaire et aéronaval, Brian a été directeur du Shearwater Aviation Museum et directeur exécutif du Shearwater International Airshow, le précurseur du Nova Scotia International Airshow. Dans le cadre de son soutien au Musée national de l'aviation, Brian a dirigé une équipe de récupération d'avions à Asmara, en Érythrée, immédiatement après la guerre civile de 1993, afin de ramener au Canada deux avions Fairey Firefly construits au Canada. 

C'est au cours de cette mission de récupération de Fairey Firefly en Érythrée qu'il a découvert, de première main, certains des défis auxquels l'Afrique est confrontée, les nombreux problèmes découlant de la guerre civile et les dommages qui en résultent, l'importance de créer et de maintenir un environnement stable et la précieuse contribution qu'une force stabilisatrice crédible peut apporter. Près de dix ans plus tard, il a été très heureux d'avoir l'occasion de participer à la mission MFO, une opération essentielle au maintien de la paix et de la stabilité dans la région.

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