Saint John, NB, Canada
Carolyn Wishart
Résidence actuelle : Saint John, NB, Canada
Servir au sein de l’OTAN et être nouveau dans l’armée ne semblait pas être une mission de maintien de la paix. Plus tard dans ma carrière, je me suis rendu compte que c’était moins intense que le Moyen-Orient. J’ai rencontré beaucoup de gens intéressants et de différentes origines. Les personnes qui appréciaient le plus les Canadiens étaient les Néerlandais et les Autrichiens. Ils ne pouvaient pas en faire assez pour vous aider quand vous aviez besoin d’une aide quelconque. Ce sont des gens très amicaux et gentils.
Mon voyage au Moyen-Orient a été très instructif. J’y suis allé avec l’attitude de voir et d’apprendre tout ce que je pouvais sur l’Égypte, et j’ai rencontré beaucoup de gens intéressants de ce pays ainsi que des nombreux autres pays qui fournissent des troupes pour la mission de maintien de la paix. Beaucoup d’Égyptiens ont aimé nous avoir là-bas, mais quelques autres nous ont tiré dessus pendant que nous étions dans notre camp. Heureusement, personne n’a été blessé.
Il y a eu des moments de plaisir et des moments de tension. Un jour, le dentiste est allé arracher une dent et il n’y avait pas un seul instrument dans le tiroir, alors il a dû improviser avec des pinces. Un autre moment amusant était de monter un jeune chameau à Assouan. C’était la deuxième fois que je montais sur un chameau, mais celui-ci s’est envolé en courant et n’a pas été attrapé avant un kilomètre. C’était la première fois qu’il s’enfuyait et cela a pris le chamelier par surprise. Je suppose que mes cris pour l’arrêter n’ont pas aidé.
Une autre fois, quatre d’entre nous de l’unité médicale sont allés au Caire pour la journée. Sur le chemin du retour, nous avons eu une crevaison sur la jeep. Malheureusement, c’était au crépuscule devant un camp de l’armée égyptienne et les soldats commençaient à s’agiter. Le temps que le caporal Karen Klassen fasse changer le pneu, nous devenions un peu tendus, car l’heure approchait où nous devrions être de retour au camp, mais nous sommes arrivés juste au moment où la patrouille de recherche se préparait à venir nous chercher. Tout s’est bien passé.
Une autre fois, nous avons pris l’avion pour Tel-Aviv et nous avons attendu et attendu notre transport. Nous avons découvert plus tard, à l’hôtel, que nous étions les derniers à sortir de l’aéroport avant qu’il ne soit fermé. Il y avait eu une valise piégée et le garde et lui ont tous les deux explosé. Nous n’avons jamais rien entendu. Si proche et si chanceux !
Il y a eu la fois où certains d’entre nous sont allés à Port Saïd et où les gardes d’un poste de contrôle ne nous ont pas laissés sortir de la ville. C’était l’heure du déjeuner et tout était fermé. Je me suis souvenu qu’un des propriétaires du magasin avait dit que son beau-frère était un haut fonctionnaire de la police portuaire, alors nous sommes retournés voir « Johnny ». Les gars sont partis avec lui et je suis resté pour m’occuper du magasin. Nous avons obtenu les papiers que les gardes voulaient et avons ensuite été invités à voir l’officier de sécurité du contingent à notre camp de base lorsque nous sommes rentrés « à la maison ».
Lorsque je suis rentré au Canada, après ma mission de maintien de la paix, j’ai eu l’impression que nous faisions un peu de différence et que cela nous faisait du bien. Il y a eu beaucoup de changements positifs depuis cette époque.
Depuis ma retraite, j’ai été chef castor, membre de la Légion royale canadienne et secrétaire-trésorier de la branche du sud du Nouveau-Brunswick de l’Association canadienne des vétérans pour le maintien de la paix. J’ai personnellement reçu le prix de l’Association canadienne des vétérans pour le maintien de la paix pour 2020, et notre section a reçu le prix de la meilleure section de recrutement de l’année pour la sixième année consécutive.
Notre section est reconnue par la province du Nouveau-Brunswick et par le premier ministre Blaine Higgs pour son aide aux personnes âgées et aux parents célibataires à faible revenu, et pour l’aide que nous apportons aux vétérans de l’armée et de la GRC pour obtenir des avantages pour les vétérans.
Bravo Zulu à ceux qui ont servi et à ceux qui servent encore.
Biographie
Je suis né à Saint John (NB), et je me suis engagé dans la Marine royale du Canada le 4 juillet 1966. Le lendemain, je me suis rendu à Digby (NS), pour commencer ma formation de base sur le NCSM Cornwallis, ce qui a marqué le début de ma carrière militaire.
Mes affectations m’ont conduit au NCSM Stadacona, Halifax (NS) ; à la BFC Borden (ON) ; à la 3e Escadre de l’ARC Zweibrucken, Allemagne de l’Ouest ; au NCSM NADEN, Esquimalt (BC) ; à la SFC Holberg (BC) ; à la SFC Shelbourne (NS) ; au Contingent canadien de la Force d’urgence des Nations unies au Moyen-Orient (FUNUEM), Ismaïlia, Égypte ; et au Quartier général de la Défense nationale, Branche du médecin-chef, Ottawa (ON).
Au cours de ma carrière, j’ai reçu mes ailes pour l’évacuation aérienne médicale à la BFC Trenton (ON) et ma qualification de technicien des dossiers d’hôpital à la BFC Halifax (NS). J’ai également reçu la Décoration des Forces canadiennes (CD) avec agrafe, la médaille du maintien de la paix des Nations Unies pour mon service dans la FUNUEM, la Médaille du service spécial (MSS) pour mon service au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et la Médaille canadienne du maintien de la paix (MCMP).
J’ai pris ma retraite de la Force régulière à la BFC Halifax avec le grade de quartier-maître de 2e classe, assistant médical de niveau 3, en passant à la Réserve supplémentaire prête, et en rentrant chez moi à Saint John (NB), où je réside actuellement.
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