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St. John's, NL, Canada

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Résidence actuelle : Goulds, NL, Canada

C'est avec appréhension et excitation que je me suis réveillé le 26 mai 1975, pour le début de ce qui allait être ma première mission des Nations unies en Égypte avec la Force d'urgence des Nations unies II (FUNU II). Une semaine à Montréal pour passer par ce que nous appelons la machine à saucisses (aiguilles médicales et dentaires, conférences, etc. et notre premier approvisionnement en médicaments anti-paludéens et en comprimés de sel). Nous avons quitté Montréal le 3 juin 1975, à destination du Caire.

Bien que le rôle du Canada dans cette mission ait été d'ordre logistique, nous étions environ 20 membres du 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment (fantassins) en route pour l'Égypte. Bien que nous ayons eu des tâches spécifiques dans le cadre de la mission, je crois que notre rôle secondaire était celui de la sécurité, car un scénario « juste au cas où » se présentait. Je me souviens que les portes de l'avion se sont ouvertes et que nous avons été frappés par un mur de chaleur. L'un des pilotes a déclaré qu'il faisait 117 degrés Fahrenheit sur le tarmac.

Nous étions tous heureux de voyager en tenue d'été, mais nous aurions été beaucoup plus à l'aise si nous avions pu recevoir les vêtements que nous devions porter dans le pays. On nous avait dit qu'on nous remettrait des bérets bleus de l'ONU pendant notre semaine à Montréal, mais on nous a dit qu'ils seraient également remis dans le pays. Imaginez une vingtaine de soldats en bérets verts portant l'étoile à huit branches du Royal Canadian Regiment, qui ressemble beaucoup à l'étoile de David. Dire que nous avons causé une certaine agitation est un euphémisme. Après avoir enlevé nos couvre-chefs, nous avons été escortés jusqu'aux bus qui nous attendaient pour rejoindre notre destination finale, Ismaïlia, en Égypte.

Pendant notre séjour, nous avons exercé différents métiers : communicateurs, chauffeurs de répartition, police régimentaire. J'ai eu le plaisir de travailler avec le bataillon ghanéen, situé sur le canal de Suez, à Great Bitter Lake. Le seul inconvénient était que nous (le groupe de quatre) étions nourris par eux, et tout ce qu'ils mangeaient était du cari par-ci, ou du cari par-là. Au bout de deux semaines, j'ai fait livrer notre propre nourriture. Le camp où nous avons séjourné était infesté de rats. Avec les serpents, les scorpions, les araignées, etc., nous dormions avec un œil ouvert. Bien qu'il n'y ait pas eu de blessures graves au cours de notre voyage, certaines personnes sont rentrées au Canada à cause de ce que nous appelions le « Gypo Gut », un microbe intestinal. Un ami a perdu 60 livres en trois semaines.

Il est difficile de décrire une tournée de six mois en un court paragraphe, mais l'essentiel est qu'elle a été mémorable. Je dois ajouter un incident qui s'est produit au Caire. Nous visitions la plus grande des grandes pyramides de Gizeh, construite pour le pharaon Khufu. Une fois entré, j'ai décidé de me faire photographier dans le sarcophage du pharaon. Cela ne s'est pas bien passé et j'ai failli être arrêté. Quelques billets de 5 dollars américains et deux paquets de cigarettes ont permis de résoudre le problème. J'ai quand même eu ma photo. Je suis rentré au Canada en décembre 1975 pour des vacances bien méritées.

Ce n'est que huit mois plus tard, d'octobre 1976 à avril 1977, que j'ai été déployé pour ma deuxième mission de maintien de la paix avec les Nations unies, cette fois à Chypre. Notre mission consistait à patrouiller et à observer la ligne verte entre les forces turques et grecques. La mission s'est déroulée sans incident, si ce n'est les coups de feu sporadiques tirés par l'une ou l'autre des parties pour tenter de provoquer un incident. Affecté au deuxième bataillon du Royal Canadian Regiment en 1978, j'étais de nouveau sur le terrain depuis environ six mois lorsque je suis parti pour l'Égypte pour une double affectation, cette fois-ci de mars à octobre 1979. Je faisais partie de l'avant-dernier groupe à partir avant la fin de la mission.

En 1983 et 1991, j'ai de nouveau été déployé à Chypre. La mission de 1991 était intéressante car c'était la première fois qu'une compagnie entière de réservistes était déployée avec nous. Seuls six membres de la Force régulière y étaient attachés. Il y a eu quelques problèmes de croissance, mais dans l'ensemble, ils se sont tous comportés de manière admirable. Un peu plus d'un an plus tard, j'ai été déployé en Bosnie (avec le 2RCR) dans le cadre de ce qui allait être ma dernière tournée des Nations Unies en tant que membre de la Force régulière. Avec les réservistes, j'ai ensuite effectué une mission des Nations Unies en décembre 2006 en Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest.

En résumé, je ne changerais rien à ce que j'ai vécu. Même si c'était parfois stressant et qu'il fallait surmonter de nombreuses épreuves, faire partie d'une organisation dont le but était d'AIDER les pays et leurs habitants était formidable.

Biographie

L'adjudant-chef (adjuc) Hurley est né à St. John's T.-N.-L. le 21 novembre 1952, de feu Arthur et Catherine Hurley. Il est le cadet d'une fratrie de 15 frères et sœurs, dont neuf garçons et six filles. Il a fréquenté l'école Holy Cross jusqu'à la neuvième année, puis l'école secondaire Gonzaga lorsque l'école Holy Cross a été détruite par un incendie. Il a quitté l'école à la fin de la dixième année pour s'engager dans l'armée.

L'adjudant-chef Hurley s'est engagé dans les Forces canadiennes le 2 février 1971. Après avoir terminé avec succès l'entraînement des recrues à l'École de recrues des Forces canadiennes Cornwallis (NS), il s'est rendu à la Base des Forces canadiennes (BFC) Gagetown (NB), pour y recevoir sa formation dans les métiers, celle d'un fantassin. En novembre 1971, il est affecté au 3e Bataillon, The Royal Canadian Regiment, à la BFC Petawawa (ON). En novembre 1975, il est promu caporal. Au sein de cette unité, il a effectué des missions à Chypre et en Égypte. Il fait également partie de l'Ace Mobile Force (Land) et a profité d’une chance à participer à plusieurs exercices en Norvège, pendant la guerre froide.

En 1978, il est affecté au 2e Bataillon du Royal Canadian Regiment à la BFC Gagetown (NB). En avril 1980, il est promu au grade de caporal-chef et, au cours des six années suivantes, il participe à deux autres missions en Égypte et à une autre à Chypre. En avril 1983, il a été promu au grade de sergent. Il a participé à tous les exercices majeurs organisés par l'armée au cours de ces années, y compris un programme d'échange dans le cadre duquel il s'est entraîné avec la deuxième/trente-quatrième division d'infanterie (2/34) à Fort Stewart, en Géorgie, aux États-Unis.

En 1984, il est de nouveau affecté à la BFC Petawawa, à l'école de combat régimentaire, où il forme les nouvelles recrues pendant deux ans. En 1986, il est affecté à la BFC Winnipeg, toujours avec le 3e bataillon du Royal Canadian Regiment, où il est choisi pour diriger le « Pipes and Drums » (Corps de cornemuses/tambours) de l’harmonie régimentaire au poste prestigieux de tambour-major. En 1988, il est affecté à Baden-Baden, en Allemagne de l'Ouest, pour une période de quatre ans, au cours de laquelle il est promu adjudant en 1990. Il a participé à tous les exercices européens majeurs de l'OTAN pendant cette période. Malheureusement, son affectation a été raccourcie en raison de la crise de l'OKA et du besoin de ses expériences passées, et il a été réaffecté au 2e Bataillon du Royal Canadian Regiment, à la BFC Gagetown (N.-B.). Une fois la crise de l'OKA résolue, il effectue une nouvelle période de service à Chypre et une autre dans l'ancienne République de Yougoslavie. 

En 1993, il est affecté à la base des Forces canadiennes d'Halifax, dans une unité de réserve, en tant qu'adjudant instructeur. C'est là qu'il a rencontré sa future épouse, Roxanne, qui servait également dans l'armée. Il y est resté jusqu'à ce qu'un poste se libère dans sa ville natale de St. John's, où lui et Roxanne ont déménagé en avril 2000. Il a occupé le poste d'adjudant instructeur pour le premier bataillon du Royal Newfoundland Regiment jusqu'à sa retraite de la Force régulière en avril 2004, date à laquelle il avait accompli 33 ans de service. Il est immédiatement passé à la Force de réserve au sein du premier bataillon du Royal Newfoundland Regiment. L'adjudant-chef Hurley a été promu à son grade actuel en décembre 2008 et a assumé les fonctions de sergent-major régimentaire du 1er Bataillon du Royal Newfoundland Regiment.

L'adjudant-chef Hurley a achevé sa dernière mission auprès des Nations Unies en décembre 2006 en Sierra Leone, en Afrique de l'Ouest. Il a pris sa retraite de la réserve en novembre 2012 et a été transféré au service d'administration et de formation des organisations de cadets. Le général Hillier lui a décerné la mention élogieuse du chef d'état-major de la défense. Lui et son épouse Roxanne ont également reçu la pièce du chef d'état-major de la défense, un souvenir personnel du général Hillier pour leur service dévoué. Son plus grand honneur a été d'être choisi comme modèle pour la statue d'un soldat royal de Terre-Neuve au monument d'honneur de Conception Bay South.

L'adjudant-chef Hurley et son épouse Roxanne, également retraitée de l'armée, aiment jardiner, jouer au golf et faire de la raquette en hiver. Ils résident actuellement à Goulds, Terre-Neuve-Labrador. Leurs deux enfants ont grandi et ont quitté la maison, l'un en Colombie-Britannique et l'autre au Nouveau-Brunswick. 

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